"Nez dans le guidon" Vs "Tête dans les nuages"
Goulven - Finistère Nord - Octobre 2007
Ces derniers jours se suivent et le scénario se répète sans cesse.
Départ au tout petit matin, l'aube sur la mer à travers les gouttes de pluie. Boulot, boulot : répétitif, contraignant et libérateur. En soirée, préparation du concours professionnel : législation, révisions, persuasion. Revenir à la nuit bien installée, profiter trop peu de mes deux hommes, un peu déboussolés et se remettre au travail.
Bûcher, potasser, trimer et éluder les sujets "moral en berne" : l'échec, les impasses, le stress …
S'accorder un moment de répit avec quelques pages de lecture, un autre thé, une tisane ou un biscuit avant le repos qui ne compense ni le stress ni la fatigue.
Combattre le sentiment de travailler dans le vide et pour rien. Combattre le sentiment de n'être que de passage à la maison et de n'accorder que trop peu de temps aux miens. Combattre la peur de la copie blanche, du sujet qui bloque. Espérer que ce concours aboutissent vraiment d'une manière ou d'une autre [un succès serait le bienvenu, si, si !].
Oubliés les "activités domestiques" en souffrance, les mots amers prononcés sur un coup de tête. Remercier Douille pour cette prise de relais haute en couleurs et pleine de brio.
Parallèlement, faire vagabonder son esprit plus que raison, avoir les idées à des milliers de kilomètres de l'échéance toute proche, avoir la tête dans les nuages et s'y sentir légère. Penser à l'Avent, à la Saint Nicolas, aux réunions familiales, aux Fêtes, au temps où il fera bon ne rien faire.
Ne rien vraiment prévoir et avoir envie de beaucoup de choses. Faire simple et laisser faire les plus audacieux que moi. Se laisser porter par le temps, les événements et se sentir chouchoutée.
Sentir la chaleur de la lampe de bureau et se replonger dans le travail …